10 août 1918 : Gabriel Hauret, victime des gaz

Gabriel Hauret est le fils de Bernard, menuisier et d’Engrâce Betouig, domiciliés maison Hauret, rue des Oustalots. Il est né le 21 février 1879. Il mesure 1, 54 m et exerce également la profession de menuisier. Le 14 octobre 1907, il se marie avec Angela Hoz née à Villareal (province de Huesca, Espagne). Domiciliée rue Labarraque, elle exerce la profession de cuisinière. Le 10 août 1908 naît leur fille Engrâce.
Gabriel Hauret s’engage comme volontaire lorsque la guerre éclate. En 1918 il est au 279e RI.
L’attaque allemande sur la Marne et la contre offensive qui s’en suit est coûteuse en hommes. Le 20 juillet, le 279e quitte ses cantonnements à proximité d’Épinal et vient renforcer la 6e armée du général Degoutte. Le régiment est confronté à une intense activité aérienne.  Le 30 juillet, il subit un premier contact avec les Allemands qui tentent une contre-attaque. En trois jours, sous les feux des mitrailleuses, il perd 600 hommes mais l’avancée continue. Le 3 août, il est à Bruys.
« Le 6 août, le 279e RI relève le 338e RI à la voie ferrée de Bazoches à Soissons. Il a pour mission d’organiser les positions conquises et de fixer
l’ennemi par de nombreuses patrouilles…  Le JMO du 279e décrit  la journée du 7 août : « Le PC du colonel est bombardé par obus toxique à 9 heures, à 10 h 50 après un violent bombardement des premières lignes, avec des obus de 77, 105 et 150 et des arrières par obus toxiques (ypérite) l’ennemi attaque tout notre front »
Gabriel Hauret est évacué intoxiqué le 7 août vers l’HOE (Hôpital d’orientation et d’évacuation) de Meaux (caserne Luxembourg) où il décède le 10 août 1918. En 1921, son corps est ramené par sa famille au cimetière de Sainte-Marie d’Oloron.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron.

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