16 septembre 1914 : Manuel Roméo, à la poursuite des Allemands

ROMEO Manuel 

Il est né le le 6 juin 1890, de Manuel, originaire d’Orès près de Saragosse et de Marie Soturas. Sandalier, il vivait Maison Bourdeu, 79 rue Labarraque avec  Urbana Zamarillo qu’il avait épousée le 3 novembre 1911 à Oloron . Il est incorporé en octobre 1912, dans le 18e RI, et à la déclaration de guerre toujours sous les drapeaux.

Le 6 août 1914, il part avec son régiment, reçoit le baptême du feu à Charleroi, connaît la terrible retraite où pendant 21 jours il parcours 400 km, puis fait demi-tour pour la contre-offensive de la Marne le 6 septembre. Il est alors blessé. On ne sait si c’est à Marchais-en-Brie le 8, bourgade enlevée par le  18e RI  et qui met ainsi l’ennemi en péril et le serre de près, ou bien dans les jours suivants , au cours des combats, en remontant vers Beaurieux qu’il faut libérer ; il est ramené mourant à Courville, à 20 km au sud du Chemin des Dames ; il décède le 16 septembre.

Enterré à Courville, il a ensuite été inhumé au cimetière National « La Croix Ferlin »dans la tombe n°1706 ; Cette nécropole a été crée en 1918 près de Reims pour rassembler les corps de soldats inhumés dans des cimetières et des tombes isolées.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville, sur la plaque de l’école communale de Sainte-Croix (aujourd’hui dans l’annexe du collège des Cordeliers) et sur celles de la cathédrale Sainte-Marie et de l’église de St Pée.