17 septembre 1914 : Rémi Roudière, blessé durant la bataille de la Marne

Rémi Roudière

Son père Joseph était ferblantier, sa mère, Marie Anne Bruel entretenait leur domicile, Maison Nogué, 24 rue Labarraque.C’est là qu’il  naît le 18 avril 1889. Devenu zingueur, il reste à Oloron et épouse le 5 avril 1913 Jeanne Maria Labat.

Dès le 3 août 1914, il intègre le 18e RI. Il a sans doute connu le baptême du feu à Charleroi, la terrible retraite, plusieurs semaines à marches forcées à raison de 40 km par jour, puis le 6 septembre, le sursaut, les Allemands repoussés, l’accueil chaleureux des villageois dans les zones dévastées et reconquises, enfin le 8,  la certitude que l’adversaire accepte le combat.   « Le Régiment se porte à l’attaque dans la direction de Marchais en Brie. La lutte est dure. Après avoir enlevé les tranchées défendues avec opiniâtreté, le18e RI, dans l’élan d’une brillante charge à la baionnette , dès 7 heures, s’empare du village bien défendu et de tout le plateau. …..Le combat a été meurtrier ; le sol est jonché de cadavres, mais l’ennemi a abandonné la place en laissant quarante prisonniers entre nos mains. C’est une victoire. » (Historique du 18eRI pendant la campagne 14-18)

 Le journal Le Glaneur d’Oloron évoque dans l’avis de décès une mort due aux blessures reçues au combat de Marchais en Brie le 8 septembre ; transporté au château d’Esternay, qui servait d’hôpital temporaire, il y décède le 17 septembre 1914.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de la cathédrale Sainte-Marie