18 septembre 1914 : Jacques Marestin, garder les ponts sur l’Aisne

Jacques Marestin

Fils de Jean,  sandalier et de  Marie Casenave, il est né le 26 janvier 1886 dans la  maison Pétuya,  rue Navarrot à Oloron Sainte Marie. Marié à Anna Germaine Legrand, il est garçon de café et habite rue d’ Espagne à Bayonne. Il effectué son service militaire entre 1907 et 1909 au sein du 49e RI, basé à Bayonne. A la mobilisation, il intègre la réserve du régiment, le 249e, et passe caporal le 13 septembre 1914. Ce même jour, le 249e est cantonné à Hougues. A 5h, il se met en mouvement avec les 36e et 38e RI sur l’itinéraire Glennes, Maizy, Beaurieux, Craonnelle. Il arrive à 17h à Maizy qu’il quitte à 18h30 pour cantonner à la sucrerie de Villers en Prayères. Le 14, le régiment se porte au sud de Beaurieux et creuse les tranchées pour organiser une tête de pont en avant des ponts de Maizy. Le 15 Septembre, il reçoit l’ordre d’aller bivouaquer sur la route de Beaurieux à Pontavert à hauteur de Chaudades. Le 16, le régiment se dirige sur Pontavert où il arrive à 10h.

pont de pontavert Il garde, au nord de l’Aisne, les ponts de Pontavert qu’un bataillon du 218e garde au Sud. D’autres bataillons occupent les tranchées barrant les trois routes de Guignicourt, de la Ville-au-Bois, de Craonne, ainsi que la garde des ponts de Villers-en-Prayères. Les régiments subissent un bombardement d’ une extrême violence, de jour et de nuit. Le 17, il poursuit sa mission de garde des ponts de Pontavert, mais le tir de l’artillerie ennemie sur les tranchées est très meurtrier. Le 18 Septembre, le 249e RI continue d’ améliorer ses tranchées pour la garde de la tête de pont de Pontavert en vue d’ une offensive sur Craonne et Vaucler. A 8h30, il est remplacé et dirigé sur Beaurieux où il s’installe.

Tué à l’ennemi ce jour-là, le décès de Jacques Marestin est transcrit le 17 octobre 1916 à Bayonne.

Son nom figure sur les monuments aux morts de Bayonne et d’ Oloron, son lieu de naissance.