Jean Escoubès

Jean Escoubès est né le 20 avril 1884 à Oloron, rue Labarraque, de Barthélémy, greffier au tribunal et de Marie Louise Moras. Lors de son mariage, le 25 avril 1911 à Arette, avec Henriette Trébucq, il est sous lieutenant au 14e RI de Saint-Maixent. La guerre déclarée, Jean passe lieutenant au 12e RI  (2e bataillon 5e Compagnie).

Le 14 septembre, le 12e RI reçoit l’ordre d’attaquer la ferme d’Hurtebise et de s’établir en avant-poste de combat sur le Chemin des Dames. Le 16 septembre, les obusiers allemands tombent sur  la ferme d’Hurtebise et ses abords. Du 17 au 20 septembre mêmes attaques infructueuses  de l’ennemi et bombardements de plus en plus violents. Le 18 septembre le journal de l’unité écrit :   « Même instruction que la veille, toutes les tranchées sont améliorées et creusées de façon à former des abris voûtés. Toute la journée ; canonnade violente et meurtrière ; la ferme Hurtebise est à nouveau à feu. »

Journal le Glaneur d’Oloron.

Jean Escoubès est « tué à l’ennemi » à Oulches. Inhumé tout d’abord au cimetière communal d’Oulches, son corp fut rapatrié et enterré, le 20 novembre 1919 au cimetière d’Arette ainsi que celui de son beau-frère, François Trébucq, mort à 22 ans en septembre 1918. De nombreux parents et amis assistaient à ces obsèques.

Son nom est inscrit sur les monuments aux morts d’Oloron et d’Arette et sur la plaque de l’école communale de Sainte-Croix (aujourd’hui dans l’annexe du Collège des Cordeliers).

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