Jean-Baptiste Lample
Jean-Baptiste est né le 4 juillet 1880 à Goés, de François et de Guiraut Marie. Il est typographe à Oloron.
Le 2 août 1914, il a 34 ans, il est mobilisé et rejoint le 18e à Pau. Déjà un peu âgé, il ne participe pas tout de suite à la guerre. En mars 1915, le 418e RI est créé, au camp de Souge en Gironde, il est composé de jeunes recrues de la classe 15, de soldats blessés qui retournent au front et de réservistes qui jusque-là étaient restés à l’arrière. C’est ainsi que Jean-Baptiste et d’autres Oloronais rejoignent le 2e bataillon.
Aussitôt le régiment part vers la région de Lizerne en Belgique où les oloronais Auguste Lassalle, Faustin Miau, Antoine Bonne et Jean-Pierre Tos perdront la vie. Début juin, le 418e est dans la région d’Arras puis en septembre en Champagne. Les combats dans les tranchées sont quotidiens, le travail pour les remettre en état aussi. Le 25 septembre, une violente attaque permet de faire reculer le front de Champagne de quelques kilomètres.
Extrait du JMO du 418e. Relevé des travaux réalisés. Mémoire des Hommes.
Le mois d’octobre se passe dans la région de Minaucourt. L’essentiel de l’activité consiste à aménager le secteur nouvellement conquis, sous les feux peu violents de l’artillerie allemande. Régulièrement, le régiment est relevé et passe quelques jours à l’arrière. Le 18 novembre, il remonte en première ligne. Le temps est mauvais, les abris s’éboulent, il faut les renforcer. Régulièrement un obus éclate. Le 19, le JMO note : « Rien à signaler. Pertes : 2 tués, 3 blessés. »
Jean-Baptiste Lample est tué ce jour-là.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville et sur la plaque de l’école communale de Sainte-Croix (aujourd’hui dans l’annexe du collège des Cordeliers)