20 août 1917 : Pierre Cujaubé, toujours à Verdun

Il a 40 ans lorsqu’il est incorporé le 2 septembre 1914 au 12ème RI. Ce coiffeur, encore célibataire,  rencontre l’impensable à Verdun où, dans le froid, la nuit, lors des séjours prolongés sur le front,  il doit continuer sous les obus lacrymogènes et suffocants les travaux « de génie ».Caporal en juillet 1916, il participe avec son régiment à la reprise de la côte 304 puis à celle du Poivre à la fin de l’année 16. Le Journal du Régiment évoque l’héroïsme de ces troupes…. »ils ont sauvé Verdun! ».En août, autre mission, reprendre les positions très fortifiées qui hérissent les côtes 326 et 344. La préparation de l’attaque est très importante et la riposte allemande  avec des obus toxiques, durant la nuit du 19 au 20, à sa mesure ! Pierre Cujaubé fait partie de ces grenadiers qui « bondissent sur les mitrailleuses ennemies » et permettent l’avance du front et la prise de matériel ennemi. Il disparaît au cours de cette attaque pourtant victorieuse.