23 mai 1916 : Henri Camps, le 34e RI au fort de Douaumont

Jean Baptiste Henri Camps est né le 29 avril 1892 dans la maison Loustau, 17 rue de la cathédrale.

Le fort de Douaumont avant 1916. Témoignage du sergent Piau, du 129e R.I :...A 8 h 45, les Allemands reviennent, ils sont au moins 600 hommes ; j'envoie un coureur au commandant Mangin lui demandant et du renfort et un tir de barrage sur le nord du fort, sans quoi je ne pourrai plus tenir...Vers 9 h 30, une compagnie s'avance pour me renforcer, mais elle a été signalée à l'artillerie allemande, car, au moment où elle aborde le fort, les Allemands déclenchent un effroyable tir de 105 percutants sur les abords et la partie du fort que nous tenons et cette compagnie, la 6e du 34e, est presque anéantie. Toute l'après-midi, les éléments des 129e, 36e et 34e tentent de se maintenir dans le chaos, écrasé sous le feu des fantassins et de l'artillerie allemande, l'épuisement et la soif venant accroître leur calvaire. Au soir, du côté français, les pertes de la journée ont été terribles. Partout, devant et derrière, les sifflets des blessés retentissent mais malheureusement, personne ne peut leur venir en aide. Extrait de : Des Français à verdun

Le fort de Douaumont avant 1916.
… A 8 h 45, les Allemands reviennent, ils sont au moins 600 hommes …Vers 9 h 30, une compagnie s’avance … mais elle a été signalée à l’artillerie allemande, car, au moment où elle aborde le fort, les Allemands déclenchent un effroyable tir de 105 percutants sur les abords et la partie du fort que nous tenons et cette compagnie, la 6e du 34e, est presque anéantie.
Toute l’après-midi, les éléments des 129e, 36e et 34e tentent de se maintenir dans le chaos, écrasé sous le feu des fantassins et de l’artillerie allemande, l’épuisement et la soif venant accroître leur calvaire. Au soir, du côté français, les pertes de la journée ont été terribles. Partout, devant et derrière, les sifflets des blessés retentissent mais malheureusement, personne ne peut leur venir en aide.
Extrait de : Des Français à verdun

Il était le fils de Marc Clément  et de  Marie Clouzet et exerçait la profession d’employé de commerce.

Son parcours militaire débute par son incorporation le 08 octobre 1913 au 18e  RI, il passe caporal le 17 mai 1914 puis sergent le 27 juillet. Il accompli le début de la guerre avec le 18e puis rejoint le 34 RI le 23 mars 1916. 

Le 21 Février 1916, les Allemands ont enclanché la bataille de Verdun. Les 22,23,24 avril , le 34e RI s’embarque en chemin de fer à Epernay et arrive le 29 à Sommeilles – Nettancourt. Du 6  au 20 Mai, il reste à Rambercourt-aux-Pots. De là, le régiment est transporté par camion à Verdun. Dès le 21, la 36e Division dont fait partie le 34e  est mise à disposition de la 5e DI du général Mangin qui vient de reprendre le fort de DouaumontLe 21 Mai, le 1er  bataillon est envoyé dans la région de Vaux –Chapitre.

 Le 2e est placé sur les pentes du bois de la Caillette. Le 3e  , dont la compagnie de mitrailleuses se trouve au ravin de la Caillette, est maintenu à Verdun , caserne Marceau. Le 22, le 1er Bataillon repousse plusieurs fortes attaques et conserve les positions qui lui ont été confiées. Le 2est dirigé sur le fort de Douaumont ou une de ses compagnies l’a précédé la veille. Le 23 à 7h, la 6e compagnie reçoit l’ordre de se porter à l’intérieur du fort. Mais elle est soumise à un violent bombardement qui a jeté à terre l’effectif d’une section, le restant ne pouvant y pénétrer est réduit à occuper des trous d’obus et des restes de tranchées. Les 7e et 8e compagnies , dans les tranchées au sud du fort, éprouvent aussi de sérieuses pertes.

Le sergent Henri Camps est tué lors de ces combats.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de la cathédrale Sainte-Marie.