24 septembre 1914 : Jean-Baptiste Tristan, Georges Lavedan, les combats dans la Meuse

Jean-Baptiste  Tristan   

 Il est né le 23 juin 1882, dans la maison familiale, rue des Oustalots à Oloron-Ste-Marie. Son père, Pierre, était tanneur. Sa mère, Marie-Thérèse Palas,  tisserande. Il était marié à Presentacion Beamonte. Le 2 août 1914, il est incorporé au sein du 150e  Régiment d’Infanterie dont le lieu de regroupement et de casernement est Saint-Mihiel.

En août 1914, le régiment combat en Lorraine. Après la retraite, il participe à la bataille de la Marne, à Ablaincourt. Il a été tué à l’ennemi le 24 septembre 1914, à Lacroix-sur-Meuse (Meuse).

Son décès a été transcrit sur les registres de la Mairie d’Oloron le 26 janvier 1921.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron.

Georges Lavedan                                

 Il a vu le jour le 20 décembre 1883, dans la maison Mazères, rue Labarraque,à Oloron. Son père, Sereno, était né à Jaca en Espagne et était journalier. Sa mère, s’appelait Ursula Petra et était née à Ainsa. Attiré par l’Espagne, il travaille en 1908 à Madrid au Café de Paris, il revient habiter à Oloron, à partir d’avril 1911, au 85, rue Labarraque. Il est alors ouvrier de fabrique. Deux ans plus tard, Georges épouse Marie Darrigrand le 18 août 1913, à Oloron.

Réserviste, la mobilisation du 2 août 1914 le rappelle sous les drapeaux au sein du 283e  R.I.. Il rejoint son régiment à Toulouse, et part au front le 12 août. Cantonné dans la Meuse, le régiment part pour St-Rémy. Le 22, une forte canonnade ennemie occasionne des pertes sévères : 362 hommes sont mis hors de service dont 274 disparus. Le régiment se réorganise, mais le 24, les Allemands attaquent en nombre et débordent nos troupes qui doivent reculer en plus ou moins grand désordre. C’est au cours de cet engagement que Georges Lavedan a disparu, au lieu-dit du Bois des chevaliers. Il avait 31 ans.

Son corps n’a jamais été retrouvé.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de l’école communale de Sainte-Croix (aujourd’hui dans l’annexe du Collège des Cordeliers).