Jean Langle
Il est né le 23 juillet 1893 de Pierre et de Suzanne Tisnerat . A 20 ans, il est sandalier, mesure 1,68 m, a les cheveux châtain foncé et les yeux bruns.
Comme toute la classe 13, il est incorporé avec un peu de retard, le 23 novembre, pour un service militaire maintenant de 3 ans depuis le vote de la loi en juillet. La déclaration de guerre le trouve donc sous les drapeaux et il part au front avec son régiment le 34e.
Entre le 17 et le 23 septembre, le 34e est légèrement en arrière de la 36e Divison. Il occupe les tranchées du Carrefour nord de Beaurieux, le chemin d’Hurtebise et la tranchée du Moulin du Vauclerc. Le 23 au soir, il quitte les premières lignes et va cantonner à Beaurieux. Suite aux nombreuses pertes des jours précédents, le régiment est reconstitué et après un jour de repos reprend ses positions dans les tranchées. Dans la nuit du 25 au 26, une violente attaque est repoussé par l’ensemble de la Division, des patrouilles sont chargées de suivre l’ennemi qui se replie, amenant ainsi les hommes loin de l’abri relatif des tranchées, encore plus à la merci des balles…
La journée et le début de la nuit sont calmes puis au petit matin du 27, une autre attaque, toujours aussi violente, se produit. Le 28 le régiment est relevé et part se reposer à Glennes.
Jean Langle est porté disparu entre le 25 et le 28 septembre.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de l’église Notre-Dame.