Jean-Jacques Erize

Il est né à Bahia Blanca (Buenos-Aires) le 12 août 1895 de Jean et Pilar Urriarte. A 20 ans il est étudiant et réside à Pau rue des Fontaines. En février 1915, il contracte  un engagement auprès de la mairie de Lescar comme volontaire pour la durée de la guerre au 7e RIC en casernement à Bordeaux. Il part à la guerre le 23 juin 1915.

Dès août 15 , le régiment est à nouveau dans les tranchées de Ville-sur-Tourbe. En septembre, le 2e bataillon occupe  les ouvrages ouest, le 1er bataillon est dans le sous- secteur du Calvaire et le 3e dans le sous- secteur est. Le 2 septembre, les sapes commencées la veille progressent, la tranchée 3 est prolongée vers l’est. Le JMO du 7e RIC relate que des bombardements d’obus ont lieu dès 10h du matin ainsi que le soir sur le front nord : un sergent, un caporal et 5 soldats sont blessés. Le 3 septembre, les fusils et les mitrailleuses ennemis tirent toute la nuit, de gros obus tombent dans la journée : un caporal et un soldat blessés accidentellement la nuit ; un sergent tué et un homme blessé par les obus l’après midi. Le 4 septembre après midi, alors qu’une corvée est en train de blinder une maison pour y transposer le poste de commandement tombent plusieurs coups de 105 : 8 hommes sont tués ou blessés.

Jean-Jacques Erize est certainement parmi les blessés de ces derniers jours, il est transporté à l’hôpital ambulance dans le château de Braux Ste Gohière où il mourra le 4 septembre.

Il est enterré à le Nécropole nationale de Sainte Menehould (51) tombe 728

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron,  sur la plaque de la cathédrale Sainte-Marie et sur le livre d’or de l’école de commerce de Toulouse (promotion 1914).