Jacques Labat est le fils de Pierre et  de Catherine Paysas, né le 24 juillet 1886, il résidait rue du Soleil et était cultivateur. Il a effectué son service militaire dans le 34e RI de 1908 à 1910 et est rappelé à la mobilisation dans le 234e RI. 

Le 28 février 1916, le régiment reçoit l’ordre d’aller occuper le secteur Bois Chenu-Chatillon. dans la région de Verdun. Le commandement s’installe à la ferme de Marainville. Les 1 et 2 mars les bombardements sur Chatillon ne font pas de pertes dit le JMO. Le régiment avec des bataillons d’autres régiments occupent le secteur et les ouvrages de 2ème ligne situés en arrière du front. Le 3 mars , il est signalé 1 tué, 7 blessés à cause des bombardements et le 4 mars, Jacques Labat fait partie des 6 blessés qui sont répertoriés en plus des 3 soldats tués. Il est emmené à l’ambulance 9/6 du Petit Monthairon et décédera le lendemain des suites de ses blessures.

L’arrivée des blessés à l’ambulance 9/6 du château du Petit Monthairon (archives de Haute-Savoie-
Cote : 53 Fi 370)

Cet  hôpital  temporaire est un hôpital stratégique du front de Verdun, une des plaques tournantes des services de santé. L’hôpital d’orientation et d’évacuation 9/6 est une sorte de gare de triage des blessés. Elle recevra un total de 10 800 blessés du 22 février 1915 au mois de juin 1916. La quasi-totalité a été atteinte par des obus, 453 sont blessés par balle, 247 par des grenades. 935 soldats y mourront, dont 147 de la gangrène gazeuse.

 Jacques Labat est inhumé à la Nécropole Nationale de Bevaux (Verdun) tombe 303

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de la cathédrale Sainte-Marie