Jean-Baptiste Carrère
Né à Poey d’Oloron le 17 mars 1892, dans la maison Lacoste, de Anne- Marie Carrère, journalière.
Il sera, comme sa mère, journalier. Il est incorporé soldat 2e classe au 30e Bataillon Alpin de Chasseurs à pied de Pau à compter du 10 octobre 1913. En 1914, il sera clairon puis passera dans le 14e BACP, bataillon en casernement à Grenoble, dès le 29 juillet de cette même année.
A compter du 2 août, il part sur le front et de juillet à octobre 15, il combat dans les Vosges.
Afin de préparer une offensive dans la plaine d’Alsace, le 14e participe aux nombreuses attaques déclenchées par l’Armée française dans le massif du Linge (Haut Rhin) et plus précisément dans le Col du Linge. Les Allemands bien installés et très bien organisés résistent durement. Le 20 Juillet, positionné près de la côte du Linge pour tenter de dégager l’horizon, le 14e ne peut atteindre le sommet barré par des tranchées allemandes garnies d’épais grillages. Dans cette région montagneuse, les combats pour les crêtes sont d’une violence extrême et sont, pour les soldats, particulièrement meurtriers. Dans les premiers jours d’octobre, le 14e BACP accuse d’énormes pertes et le Bataillon est pratiquement anéanti. Le 14 octobre, Jean–Baptiste est blessé. Il est transporté à l’Hôpital Complémentaire d’Armée de Gérardmer où il décède, le 5 novembre 1915, des suites de ses blessures.
La famille demandera le rapatriement du corps et l’ inhumation dans le Carré militaire d’Oloron-Sainte-Marie, tombe 3.
Son nom est inscrit sur la plaque du souvenir au cimetière de Sainte-Marie et sur le monument aux morts de la ville.