Henri LARREGAIN
Henri Larregain est né le 12 octobre 1875 à Oloron. Son père, Marcelin, était charpentier. Sa mère s’appelait Anne Laborde. Charpentier lui aussi, il habite 18 rue Sainte-Barbe à Oloron. En 1902, il aura un fils, Marcel.
Il est âgé de 39 ans lorsque la mobilisation le rappelle aux armées au sein du 143e régiment d’infanterie territoriale. Après un séjour à Bordeaux et Paris, le 143e RIT part dans le secteur d’Arras. Début 1915, le régiment stationne à Villers-au-Bois où il est chargé de surveiller et de réparer les tranchées de première ligne.
Le mauvais temps cause de nombreuses inondations, les cadavres pris dans les barbelés ne peuvent pas toujours être enlevés rapidement. Les conditions d’hygiène se dégradent. Début janvier une campagne de vaccination contre la typhoïde a lieu mais Henri Larregain contracte la maladie. Hospitalisé à l’hôpital complémentaire de Saint-Riquier, il succombe le 8 février 1915.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville et sur la plaque de la cathédrale Saint-Marie.
Jean-Baptiste LARTIGUE
Jean-Baptiste Lartigue est né le 23 juin 1887 à Navarrenx, de Paul et de Marie Narcisse. En 1907, ils exploitaient une propriété dont ils étaient métayers à Gurs. Boulanger, Jean-Baptiste résidait, avant-guerre, rue des Oustalots à Oloron. Le 16 octobre 1914, il est envoyé à la station magasin de la 18e Section des Commis et Ouvriers d’Administration à Dunkerque (Nord).
Ces sections ont pour rôle d’assurer l’intendance et d’organiser le ravitaillement en nourriture, pain, viande et boissons. Elles organisent des magasins et dépôts à quelques kilomètres du front pour ravitailler les lignes.
Jean-Baptiste Lartigue est décédé à l’hôpital annexe Fénelon de Dunkerque le 8 février 1915 des suites de maladie contractée en service. Il est inhumé dans la nécropole nationale de Dunkerque.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville et sur la plaque de la cathédrale Saint-Marie