Antoine Bonne

Il est né le 5 mars 1895,   rue St-Grat,  de Pierre, sandalier et de Joséphine Alègre. Comme son père il sera lui-aussi sandalier.

Il est incorporé le 16 décembre 1914 au 6e RI puis  il rejoint le 418e RI le 1 avril 1915 comme soldat. Il y retrouve Faustin Miau et Auguste Lassalle.

Pendant la nuit du 6 mai le 1er bataillon relève le 2e, les Allemands lancent des bombes : « on perfectionne nuit et jour l’amélioration des tranchées et le renforcement des parapets » est-il écrit le dans le JMO.

Le 5 mai, le 1er bataillon est en renfort à la tranchée de Bernard Plaetz (cf croquis). Le 7, on déplore 6 blessés et 3 durant la nuit, les opérations du 8 mai sont reportées au 9.

Antoine Bonne, blessé certainement le 7,  a dû être transporté à l’ambulance belge de Westveleteren où il est décédé le 8.

Le corps a été restitué à la famille car il repose au carré militaire du cimetière d’Oloron-Sainte-Marie .

Son nom est inscrit sur le monument aux morts  d’Oloron.

Bernard Cabanius-Matraman

Il est né le 13 décembre 1879 à Lacommande de Jean et de Marie Broucaret.

Le 4 août 1914, comme d’autres Oloronais ayant dépassé les 35 ans, il rejoint le 143e Régiment d’Infanterie Territoriale.

En ce début du mois de mai, les combats font rage dans le secteur d’Arras pour les régiments de 1ère ligne.

Le 8 mai à 12h, le 143e RI est comme les jours précédents mis en alerte. Les hommes sont chargés de l’entretien et de la police des boyaux donnant accès aux premières lignes. Il doivent aussi, de jour comme de nuit, ravitailler  en munitions, vivres ou eau les troupes qui doivent opérer sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette.

Pendant l’attaque 20 soldats du 143e sont tués ou blessés. Bernard Cabanius, touché par des éclats d’obus, fait parti des tués.

Sa mort est officialisée le 26 mai et sa veuve touchera un secours de 150 francs au mois d’août.

Il repose au carré militaire de Bully-les-Mines (62).

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de l’église du Faget

Jacques Potin

Il est né le 26 mars 1891 à Moumour, de Pierre et de Marie Anne Soubiron. Ils exploitent avec leurs garçons, l’important domaine de Planterose à Légugnon. Dans cette famille, tous les garçons seront en même temps sous les drapeaux

Il est incorporé le 10 décembre 1914 et  part au front le 23 décembre, avec le 14e Régiment d’artillerie de Tarbes.

Il décède le 8 mai 1915 à Ligny en Barrois (Meuse), à l’hôpital, de maladie (fièvre typhoïde).  Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Bar-le-Duc.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron