Bourdieu-Laplace François

Né à Escot le 29 juillet 1917 de Pierre et de Marie Camsusou Sartiat, François Bourdieu Laplace est célibataire et réside avec ses parents 33 rue des Oustalots à Oloron.
À la mobilisation, il rejoint le 20e régiment de dragons. Celui-ci disparaît en tant que tel pour donner naissance à six Groupes de Reconnaissance. François Bourdieu Laplace intègre alors le 27e GRDI qui passe le début de la guerre en Lorraine puis, à partir de novembre 1939 stationne à Petite-Synthe (Nord).
Le 10 mai 1940, les éléments hippomobiles sont embarqués à Straszeele (Nord) à destination d’Hulst en Hollande et couvrent à Doel le déploiement du 48e RI. Le repli des troupes le ramène vers le Pas-de-Calais où il est chargé de l’organisation défensive de Lederzeele et de Watten en liaison avec le 110e RI. «Le vendredi 24 mai vers 6 heures et demi du matin, les premiers coups de canon retentirent à Watten. Les anciens de 1914 ne s’effrayèrent pas ayant entendu plus que cela à la dernière guerre. Par contre, certains jeunes commencèrent à trembler en entendant une pareille aubade » (extrait du récit de Félix Duriez, maire de Watten jusqu’au 30 novembre 1941). Ce même jour, les premiers obus tombent rue de l’Hospice et des combats se livrent en différents endroits de Watten mais plus particulièrement rue de la Gare, rue de l’Hospice à l’entrée des Tuileries. Les premiers éléments de l’armée allemande entrent à Watten à 20h30, le 25 mai 1940.

François Bourdieu Laplace meurt à Watten le 25 mai 1940. Il est inhumé à nécropole nationale de Zuydcoote (Nord), carré 2, tombe 175.
Son décès est transcrit à Oloron-Sainte-Marie, le 7 juillet 1943.