Julien Marestin est né le 10 mai 1910 de Jean-Louis et de Marie-Louise Rebeyrol. En 1939, il est encore célibataire et habite avec ses parents et son frère Romuald, âgé de 18 ans, 18 rue de Sègues à Oloron.
Mobilisé au 8e bataillon des chasseurs pyrénéens, il est tué le 16 mai 1940 à Noyers, lors du bombardement aérien.
En août 1943, ses parents sont toujours sans nouvelles. Les enquêtes effectuées par le service central de l’état civil militaire n’ont rien donné. Julien est présumé disparu sans que l’on puisse dire où. A la même période, Romuald envoi une lettre depuis le camp d’Oranienburg. Le 15 mars, en compagnie d’une vingtaine de camarades, il avait été arrêté par le Allemands alors qu’il tentait de passer en Espagne et déporté.
Le décès de Julien, après enquête et jugement, sera fixé au 16 juin 1940 et transcrit sur les registres de la ville d’Oloron le 13 octobre 1951.
Romuald décède le 21 avril 1945, dans un wagon, lors d’un transfert de prisonniers entre le camp de Buchenwald, où il avait été transféré, et celui de Dachau. Après jugement par le tribunal civil d’Oloron, son décès sera transcrit sur les registres d’état-civil le 13 juin 1949.