POURRILLOU Jean-Baptiste

Jean-Baptiste Pourrillou est né le 11 mars 1910 à Arette de Jean-Pierre et de Marie Bequas. Le 10 février 1934, il épouse Anne Carassou. Ils auront eu deux enfants : Marie-Joséphine et Jean-Pierre.
Le 1er septembre, Jean-Baptiste Pourrillou part à la guerre. Il rejoint le 21e régiment d’artillerie coloniale en formation à Libourne. Le régiment part ensuite vers la ligne Maginot dans le secteur de Faulquemont (Meurthe-et-Moselle). En avril 1940, renforcé d’éléments malgache, le régiment prend le nom de régiment d’artillerie coloniale mixte malgache (RACMM) et est rattaché à la 5e division d’infanterie coloniale. Avril et début mai se passent en formation dans la Haute-Saône.
À partir du 15 mai, la 5e DIC se rapproche du front et vient se positionner au sud de la Somme. Malgré quelques bombardements aériens la situation reste calme jusqu’au 5 juin. Ce jour-là, à 14h, les premiers chars de Rommel s’approchent des positions du 21e RACMM dans le village de Le Mesge et dans les bois de Warlus (Somme). Les batteries entrent en action et détruisent plusieurs chars mais il en arrive toujours plus. Les pièces d’artillerie sont détruites petit à petit. Le lendemain, les hommes essayent de se regrouper et de se replier mais ils sont pris sous les feux des chars et des mitrailleuses. Les morts et les blessés sont nombreux.
Jean-Baptiste Pourrilllou est blessé à la jambe lors des combats. Transporté par les Allemands à l’ancienne abbaye de Cercamp à Frévent (Pas-de-Calais) abritant un hôpital militaire, il meurt des suites de ses blessures le 13 juin 1940.
Son décès est transcrit le 17 août 1942 sur les registres d’Arette. Il est inhumé à la nécropole nationale de Neuville Saint-Vaast La Targette (Pas-de-Calais), carré A, rang 10, tombe 8 098.