Le 3 Janvier 1893, Augustin Casaux se rend à la mairie d’Oloron Sainte Marie pour déclarer la naissance de son fils Jean-Augustin né ce jour, dans la maison Casaux 10, rue de la prison, quartier Sainte Croix. Sa mère, Claire Elizabeth Alias s’occupe déjà de son frère Jean, né en 1889. Celui-ci mourra, lui aussi, sur le front.
Après l’école communale, Jean-Augustin exercera comme son père la profession de peintre. Lors du conseil de révision, il est ajourné à un an pour « faiblesse ». Il est, cependant, incorporé le 10 septembre 1914, soldat de 2e classe au 49e RI mais sera réformé, le 25 février 1915, pour « bacillose pulmonaire ». Suivront quelques mois de repos puis le 23 septembre, il rejoint le 18e RI. Il change à nouveau de régiment et dès le 24 décembre 15, il part sur le front avec le 342e RI.
Le 342e RI est à la disposition du 16e Corps d’Armée et appartient à la 32e Division depuis 1915.En octobre, les soldats du 342e combattent à Avocourt à l’ouest de Verdun. Entouré de bois, le secteur est particulièrement convoité par les Allemands qui attaquent continuellement mais grenadiers, fusiliers, mitrailleurs alliés se battent vaillamment et maintiennent les positions acquises. Le 7 octobre, avec de nombreux camarades, Jean-Augustin tombe sur le champ de bataille.
Il est inhumé dans le cimetière d’Avocourt, tombe 683.
Son décès a été transcrit sur le registre d’état civil d’Oloron Sainte Marie, le 8 mars 1917 et son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de cette ville.