16 avril 1917 : Albert Soulé

C’est à Nay qu’est né Albert Soulé, dans la maison Blanquet-Junquet, rue des Bonnetiers, le 9 décembre 1894. Son père Osvalde, exerçait la profession de teinturier, sa mère Victorine Cypres, était tricoteuse. Albert devient agriculteur et est appelé sous les drapeaux, le 9 septembre 1914 au 2e Régiment de Zouaves. Il passe ensuite dans deux régiments de Zouaves, et à la compagnie d’ouvriers chimistes du 2° régiment d’artillerie. Avec le 2° régiment de zouaves, il participe à la bataille de Charleroi, dès septembre 1914, puis à Quennevières, dans l’Oise. Il est en Champagne jusqu’en août 1915, puis, il rejoint le 3° régiment de Zouaves qui combat à St-Hilaire au Temple, puis au Bois Raquette. Au début de 1916, le régiment part à Verdun où se prépare la grande bataille de Joffre. Mais Albert Soulé change de régiment et incorpore le 3° régiment d’artillerie.

Dès juillet 1916, il combat dans la Meuse et dans la Marne dans le secteur nord de Reims. Le régiment débute l’année 1917 dans la Somme, jusqu’au 24 janvier où il est remplacé par un régiment d’artillerie anglaise. Retour au sein du 2° régiment de Zouaves qui se trouve dans la Marne à Prunay. Début avril 1917, se prépare la bataille du Godat, du nom d’une ferme marnaise qui fut détruite. L’offensive devait se déclencher le 16. La tâche du régiment était rude, ses positions de départ étaient placées dans un bas-fond, adossées à un canal dont l’ennemi pouvait facilement interdire la traversée ; le secteur entier était dominé par le Mont Spin, nid formidable d’observatoires, d’abris et de mitrailleuses. L’attaque se déclenche à 6h. D’emblée, sa progression se heurte à des fortins qu’il faut faire tomber un à un.  Les combats s’effectuent à la grenade. A  10h30, Albert Soulé meurt pour la France au pied du Mont Spin. Son corps n’a jamais été retrouvé.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de l’église Notre-Dame