Le 15 juin, le 83e RI est à Arras. Il doit prendre les tranchées allemandes en attaquant sans artillerie préalable. Grâce à l’effet de surprise, les premières tranchées ennemies sont atteintes,  mais très vite le feu des mitrailleuses cause de nombreux morts. L’assaut est un échec malgré le courage et le dévouement héroïques des troupes dit le JMO. L’encombrement des boyaux  empêche l’arrivée des renforts.   Malgré les nombreuses pertes, un nouvel assaut est programmé pour la nuit suivante, mais il sera lui aussi un échec. On déplore 103 tués, 436 disparus et 307 blessés.

Léon Aranchiague

Il est né le 6 décembre 1882 à Navarrenx de Jean et Marie Hours. Tailleurs d’habit, il s’installe à Paris à partir de 1907 puis à Ermont (Versailles). Réserviste, il part au front le 31 août avec le 83e RI. Il meurt le 16 juin devant Arras. Sa veuve, née Hallier, installée rue Camou à Oloron, recevra une pension de 150 frs le 9 septembre 1915.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron, sur la plaque de l’église Notre-Dame mais aussi sur le monument aux morts de Paris 9e et sur celui d’Ermont. Sa fiche du site MémorialGenweb présente son portrait.

Jean-Baptiste Bioy

Né le 12 août 1883, 47 rue Sablière (rue Barthou),  de Pierre et d’Engrâce Mondine. Ingénieur,  il se marie, le 7 février 1914, avec Elisabeth Amespil et s’installe à Hasparren. Réserviste, il est mobilisé le 5 août 1914 mais ne part au front que le 23 février 1915. Il disparaît, le 16 juin devant Arras. Un an après,son épouse recevra un secours de 200 frs.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur celui d’Hasparren

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