Fuertes Germain

Fuertes-EscartinGermain Vincent Fuertes est né le 31 juillet 1914 de Vicente et de Timotéa Cimorra. La famille habite place Saint-Pierre dans le quartier Sainte-Croix à Oloron. À la mobilisation, il rejoint, à Rochefort, la 9e compagnie du 3e régiment d’infanterie coloniale. Son histoire est identique à celle de Pierre Dogain.
L’armistice est signé, la guerre est terminée mais la famille est toujours sans nouvelles de Germain. Elle cherche à retrouver sa trace en écrivant à un camarade de régiment. Celui-ci ne sait rien mais signale que le 9 juin, le régiment se trouvait « dans les bois aux environs de Pouilly-sur-Meuse, à 3 km de Beaufort ». L’espérant prisonnier, elle fait une demande de renseignements à de la Croix-Rouge internationale de Genève. Celle-ci mène l’enquête auprès de soldats du 3e RIC prisonniers en Allemagne. En août 1941, les premières réponses arrivent : Germain serait mort après avoir été blessé grièvement le 9 ou le 10 juin par un bombardement dans le bois de Dieulet (entre Beaumont et Laneuville). En avril 1943, le Secrétariat général aux anciens combattants envoie à la famille un avis de disparition présumée : « Des enquêtes auxquelles il a été procédé, il résulte qu’à ce jour aucune trace n’a pu être trouvée du militaire Fuertes Germain ». Le 4 décembre 1946, l’acte de décès est enfin transcrit sur les registres d’ Oloron-Sainte-Marie. Il fixe la mort au 10 juin 1940 à Pouilly-sur-Meuse, quelques kilomètres au nord de la forêt de Dieulet.