27 octobre 1914 : Eugène Gérardin

Eugène Laurent Gérardin était le fils d’André, professeur de musique et Eugénie Sire, il est né le 1 août 1886 rue Labarraque à Oloron. A 20 ans au moment du recensement il est étudiant ingénieur chimiste. Il mesure 1m75,  ses  cheveux  sont châtain ses yeux marron, il a un front large et un visage plein.

Il s’était engagé pour 3 ans auprès du 18e RI le 7 octobre 1905 et avait été nommé caporal le 18 septembre 1906 , en 1909 il est incorporé au 7e bataillon de chasseurs à pied et passe sergent. Il passe dans la réserve après dix mois de service effectif le 13 juin 1910. Il revient vivre à Bidos Villa Bordères puis part à Paris en 1912. Il rencontrera Julie Germance  qu’il épousera le 3 août 1914  à Paris à la veille de la mobilisation avant d’être incorporé au 218e RI.

Le 218e RI régiment de réserve du 18e part de Pau le 11 août, vers le 18 septembre il est dans l’Aisne au sud du chemin des Dames. Le 6e bataillon occupe les tranchées au Nord de Beaurieux pendant que 2 autres compagnies gardent le pont de Maizy. Il y a constamment des bombardements et des hommes tués. Le 17 octobre, le 218e RI est rattaché à la 36e Division. Le 27 octobre le 6e bataillon a reçu l’ordre de se rendre  dans les tranchées de  Blanc Sablon au sud du carrefour Craonnelle Oulches et le château. Il s’installe à la faveur de la nuit, l’historique du 218e indique  que le bataillon éprouve quelques pertes au moment de la relève et le JMO du service de santé note un blessé et un tué. Ce pourrait donc être Eugène Gérardin puisque la fiche remplie par l’armée indique « mort le 27 octobre à la tranchée de Blanc Sablon. »

Son décès a été transcrit à Bidos le 28 mars 1915 Sa veuve a reçu le 15 septembre 1915 un secours de 200 f. Eugène Gérardin a été dans un premier temps enterré au cimetière national de Pontavert puis ses parents ont fait rapatrier le corps afin qu’il soit inhumé dans le tombeau familial de la famille Sire Gérardin dans le vieux cimetière de Sainte Croix. Il y est indiqué que Eugène Gérardin avait reçu la médaille militaire et la Croix de guerre.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron