30 mars 1918 : Jean-Baptiste Camps, disparu lors de la bataille de Mondidier

Jean Baptiste est le fils de François 32 ans, forgeron et de Labat Jeanne 27 ans, cultivatrice. Né le 13 Janvier 1883 à Vielleségure (64) il fait partie de la classe 1903. Lors de son recrutement, il est agriculteur et réside à Oloron. Il mesure 1,64m, ses cheveux sont châtain clair et ses yeux gris brun. Son degré d’instruction est noté 3 sur sa fiche matricule. Incorporé le 15 Novembre 1904, il est envoyé dans la disponibilité le 2 octobre 1906. Le 22 avril 1910, il épouse, à Oloron, Madeleine Gaillat.Parti aux armées le 11 août 1914, il rejoint le 18e RI. Il est nommé caporal le 4 juin 1916. Blessé, il est évacué le 16 mai 1917. Il est porté disparu le 30 mars 1918 à Rubescourt (Somme)

Le 21 mars le général Ludendorf lance l’opération Mickaël qui vise à briser le front britannique de la Somme. Cette opération commence le matin par un bombardement d’artillerie très violent. Puis les troupes d’assaut sortent du brouillard pour attaquer. Pris par surprise, les défenseurs reculent et une large brèche s’ouvre dans laquelle s’engouffrent les Allemands. Ils progressent sur plus de 50 km. 160 000 Britanniques sont mis hors de combat. La ville de Montdidier est prise par les Allemands, mais ils se heurtent à une défense acharnée dans le village voisin de Grivesnes. Devenu commandant unique sur le front occidental, le maréchal Foch organise la riposte  et utilise ses dernières réserves pour freiner l’avancée de l’ennemi et colmater la brèche. Le 31 mars, l’offensive Mickaël est stoppée dans la région de Montdidier-Rubescourt où Jean Baptiste Camps est tué le 30 mars.

Un secours immédiat de 150 F a été payé à son épouse le 29 novembre 1918.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville d’Oloron