7 septembre 1914 : Jean Bengué à la bataille du Grand Couronné

Jean Bengué

Il est né le 28 janvier 1885  de Bengué Pedelacq Bernard, laboureur et de Bonnemasou Marie-Thérèse.  Il s’est marié le 03 mars 1912 avec Marie Porte-Laborde  et est cultivateur.

Il est mobilisé  à Tarbes au 212e RI. Le régiment quitte Tarbes le 12 et 13 août. Du 26 août au 2 septembre les deux bataillons s’installent à Champenoux près de Nancy. Ils doivent organiser la défense de la forêt  et du village, alors premières lignes dans la bataille dite du Grand Couronné. Le 4 septembre, de gros effectifs bavarois pénètrent dans la forêt, le bataillon évacue le village. L’artillerie allemande bombarde les positions du bataillon. Le 5, le régiment reçoit l’ordre de reprendre Champenoux. L’église criblé d’obus s’écroule. Le 6, les bombardements reprennent aussi violents. Le poste du colonel est criblé d’obus ainsi que les tranchées avoisinantes où les pertes augmentent d’heure en heure.

L’évacuation des blessés sur le poste de secours de la ferme de Bouzoule devient extrêmement difficile.Le combat continue dans le bois où l’on se fusille à bout portant, le 7 à l’aube, l’artillerie allemande déclenche de violentes rafales, les obus explosent.

Pendant plusieurs jours sans repos sans sommeil et presque sans nourriture dans les tranchées à peine creusées et des abris improvisés le régiment a tenu stoïquement sous un bombardement effroyable. Le régiment a perdu 436 tués ou blessés et 13 officiers et à contribuer à protéger Nancy

Jean Bengué est blessé début septembre, déclaré mort le 7 septembre 1914 à Champenoux.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de la cathédrale de Sainte-Marie