Il est né le 6 mars 1895 à Oloron-Ste-Marie, 22, avenue de Lasseube. Son père se prénommait Justin. Il était sergent de police à Oloron. Sa mère s’appelait Marie Capdepon.
Jules Sottou était grand : 1,70m. Il avait les cheveux bruns et les yeux noirs. Il était célibataire et exerçait la profession de serrurier. Au vu de son jeune âge, il n’a pas été incorporé dès le début de la guerre, il ne l’a été que le 16 décembre 1914, au sein du 88e Régiment d’infanterie. Le 6 avril 1915, il est versé au 59e Régiment d’infanterie.
Le 23 mars 1916, le 59e RI participe à la bataille de Verdun et emprunte la Voie Sacrée pour se rapprocher du front. Le 1er avril 1916, le 59e RI cantonne à Brocourt. Il procède avec l’aide de pionniers au creusement d’une tranchée de tir de 900m de long, en vue d’une attaque éventuelle. Le 6 avril, l’attaque se déclenche et les deux armées prennent et reprennent successivement les mêmes tranchées. Ce jour-là, les Français perdront 17 hommes et auront 52 blessés. Le 7 avril, le 59e RI réorganise ses tranchées et ses positions sous un bombardement violent . C’est ce jour-là que Jules Sottou est blessé par un éclat d’obus qui lui occasionne une plaie perforante à l’abdomen. Il décéde le 8 avril 1916 à Brocourt (Meuse) des suites de ses graves blessures reçues la veille.
Si Jules est son prénom officiel, c’est avec le prénom de Paul que le journal Le Glaneur annonce sa mort le 13 mai 1916. Son corps fut rapatrié au cimetière de Notre-Dame à Oloron. Actuellement sa tombe est abandonnée et est en train de disparaître.