Poméchicot Jules

famille_Pomechicot JulesJules Joseph Pierre Poméchicot est né le 18 octobre 1901 à Oloron, de Jules Jacques et de Marie-Anne Lassalle. Il est cafetier à Pau lorsqu’il part au service militaire. Une fois celui-ci terminé, il rejoint son frère employé d’hôtel à Saint-Jean-de-Luz. Il y rencontre Yvonne Latapy (1908-1992) qu’il épouse en février 1925. Leur fils Jean-Jacques naît en 1926.
Le 24 août 1939, Jules Poméchicot est rappelé à la mobilisation et rejoint le 3e régiment d’infanterie coloniale. Affecté comme sergent à une compagnie de mitrailleuses, il passe à une période inconnue au 23e RIC qui appartient à la 3e division d’infanterie coloniale. Celle-ci vient renforcer le 155e régiment d’infanterie de forteresse qui occupe, face à la frontière belge, le sous-secteur de Montmédy (Meuse).
Le 13 mai 1940, les Allemands franchissent la Meuse à Sedan. L’armée française présente sur place ne peut que reculer en attendant l’arrivée de nouvelles troupes qui vont prendre position un peu plus au sud. Mais « l’ abandon sur ordre des positions renforcées rive gauche de la Chiers dans la nuit du 14 au 15 mai laisse le champ libre à la Wehrmacht qui progresse et se heurte au village fortifié de Villy que défend le 23e RIC pied à pied. Un déluge de tirs d’artillerie des deux camps bat ce secteur les 16 et 17 mai ; les attaques ennemies se succèdent, sans cesse repoussées. L’ouvrage subit le même déluge de feu. Le 18 mai, dans Villy en ruines, les marsouins du 23e RIC résistent toujours, maison par maison, mais sont finalement écrasés sous le nombre et contraints de se rendre vers 16h30. » (www.ardennes1940aceuxquiontresiste.org).
Désormais prisonniers, les hommes sont amenés vers l’arrière par les Allemands. Jules Poméchicot meurt certainement de suites de blessures le 23 mai 1940 à Muno (Belgique). Inhumé sur place selon sa fiche matricule, il fut transféré au cimetière Notre-Dame à Oloron après la guerre.