27 septembre 1914 : Jean-Louis Lalanne, en reconnaissance vers les tranchées ennemies

Né le 23 avril 1880 à Buziet de Jean-Baptiste, cantonnier et de Henriette Salle Ambielle, couturière.  Charpentier, il se marie avec Marie-Louise Larrieu, le 14 septembre 1909, à Oloron.

A la déclaration de guerre, il rejoint, comme Jean-Baptiste Claverie et Léon Carçabal, le 83e RI de Saint-Gaudens.  Il participe à la bataille de Bertrix, à l’éprouvante retraite jusqu’à la Marne puis à la poursuite en Champagne.

Depuis le 14 septembre, le 83e Ri, est bloqué devant Perthes-les-Hurlus. Le 26, l’attaque allemande et la contre-attaque victorieuse française entraîne  de lourdes pertes. La nécessité de se protéger en creusant des tranchées est une obligation absolue.  Le 27 septembre, le rédacteur du JMO écrit :  « sans changement, le 2e et 3e bataillon continuent à se fortifier dans leurs retranchements. Sur la gauche, le 2e bataillon, aidé du génie, établit sur son front, en avant de ses tranchées, des réseaux de fil de fer. De petites reconnaissances envoyées vers les tranchées ennemies subissent quelques pertes provenant des unités absolument invisibles dans leurs retranchements. »

Jean-Louis Lalanne devait faire partie de ses « petites reconnaissances » puisqu’il est déclaré « tué à l’ennemi » le 27 septembre. Un secours de 150 frs sera versé à  sa veuve, le 22 septembre 1915.

Son nom est inscrit sur les monuments aux morts d’Oloron et de Buziet.